PAC air - air

 

PAC air-air

Dans la pratique, la pompe à chaleur présente un principe de fonctionnement très simple. 
 
Directement inspiré du concept de l’aérothermie, la pompe à chaleur air-air puise les calories dans l’air ambiant extérieur afin de les mettre à profit dans le chauffage des logements.
 
La puissance d’une pompe à chaleur se mesure en kW (puissance calorifique), les modèles actuels en air-air vont de 5 à 20 kW.  
 
Un autre paramètre important pour l’évaluation d’une PAC est le COP (coefficient de performance).
 
Celui-ci indique la capacité de production de la PAC air-air en kWh en rapport de sa consommation électrique (dans la même unité de mesure). En règle générale, dans le cadre de son fonctionnement, ce type d’équipement présente un COP de 3, soit 3 kWh produit pour 1 kWh consommé. 
 
Plus le COP est élevé et moins la consommation d’électricité est importante. Par ailleurs, plus ce coefficient est élevé et plus l’appareil est performant en termes de production de chaleur.

Le fonctionnement

Afin de fonctionner, la PAC est donc dotée à minima de 2 blocs. Celui placé à l’extérieur a pour rôle de puiser les calories présentes dans l’air. 
 
Envoyées dans le circuit constitué de fluide frigorigène, les calories viennent alors augmenter la pression et la chaleur du fluide qui, par effet de ricochet, permet l’augmentation de la température intérieure via un (ou plusieurs) ventilo-convecteur qui assure la diffusion dans le logement.
 
La PAC peut se doter en deux versions distinctes :
  • mono-split : 1 unité extérieure et 1 module intérieur
  • multi-split : 1 unité extérieure et jusqu’à 5 modules intérieurs
Certains modèles de pompe à chaleur air-air sont réversibles. Cela signifie qu’en plus de la chaleur, ces appareils sont en mesure de climatiser le logement en période de forte chaleur. Pour ce faire, ils inversent tout simplement leur mode de fonctionnement.
 
La performance
 
La PAC est largement tributaire de la région. Selon les conditions climatiques de la région, le rendement sera directement impacté :
  •   Région dotée d’un climat doux : excellent rendement
  •   Région présentant des températures froides : rendement moins intéressant
Il est à noter que la PAC cesse de fonctionner lorsque les températures extérieures chutent en dessous de -10 à -20 degrés. Il peut parfois devenir plus judicieux de se tourner vers une version de pompe à chaleur géothermique, certes plus onéreuse, mais également plus efficace dans les régions froides.